SOUVENIRS

La Deuxième Génération, la mienne:

Les années 1956/1964, la fin de l'épopée ainfraninienne
Suite...


Petit Port
était pour la bande de la Mine notre deuxième plage et pour notre bande de sauvages l'accès au monde civilisé que nous investissions le temps d'une matinée, sous le regard méfiant des adultes du coin,
il y avait des garçons pour les filles, il y avait des filles pour les garçons, chaque fois que nous arrivions c'était le branle-bas de combat, à celui qui fut le plus beau, à celle qui était la plus belle, mais tous l'étaient.,
Côté sub, Petit Port avait eu ses vedettes, et quelles vedettes! Non pas en matière de chasse, c'étaient nous, mais ils ont eu un Champion de France du 100NL, Philippe Fonquernie, qui dit mieux? et un apnéiste extraordinaire, ManKo, sans oublier les formidables palangrotteurs du coin les Mellado et autre Robert Sempéré.
Calistro! Ah, oui, el viejo, le sage: il n'avait pas son pareil pour nous emmener sur les secs, il connaissait tout bien qu'illettré, plus tard il apprit aux Algériens et aux Marocains, au port d'Oran, les techniques de pêche professionnelles, il fut à sa manière un fameux coopérant, je crois qu'il a vécu 100 ans.
Ah! aussi une championne d'Algérie de natation, Danielle Cabrera, qui ne m'a pas laissé indifférent! et son frère Fernand, l'artiste de haut vol sur le plongeoir du Petit Port.
Ah! encore, Suzy Simon-Sempéré, premier mariage entre hameaux rivaux, bientôt en paix, Suzy donc qui fut plus tard championne d'Europe de pêche au gros avec un thon de plus de 300kg et qui anime encore le Thon Club en Roussillon à Saint-Cyprien.
Gérard Chaffanel fut bien un fana de la pêche sous-marine, mais elle causa sa perte, un après-midi de 1969 au Cap Ferrat, je n'y étais pas, mais ce fut comme si..., j'en ai un pincement au coeur. Ain Franin n'a pas été le bonheur de tout le monde.
Marcelle Chaffanel était la cheftaine de bande du Petit Port, elle s'était trompée de génération, mais avec son caractère très jeune, elle ne dépareillait pas et ainsi elle compensait largement le handicap de l'extrême jeunesse de ses filles, Jacqueline, timide au possible, (seulement dans son enfance, je précise) et Renée, dix ans de moins, je ne te dis pas! Elle emmenait sa bande vers la fin des années 50 sur la route au tournant de La Mine pour nous harceler à leur tour, il y avait Camille, Chantal, Danielle, bien sûr je ne me rappelle que des filles et de ma mobylette qui servait de monture pour l'occasion!!!




 

APPUYEZ
belles de mon rêve
APPUYEZ
APPUYEZ
APPUYEZ
APPUYEZ
APPUYEZ

Mon Rêve:
Nous avions connu ce site très jeune, à l'époque oû le cinéma hebdomadaire nous attirait dans la salle du Café Bar , nos parents nous y amenaient en famille au début, ensuite tous seuls surtout que le cinéma était pour nous, les garçons de la Mine, devenu un prétexte pour voir la beauté blonde locale, Annie R., dont nous étions tous tombés amoureux et même quand il n'y eut plus cinéma nous allions pour l'épier le soir à sa fenêtre, bravant les foudres de ses parents qui s'en aperçurent rapidement et que nous faisions devenir "chèvre" en jouant à cache cache avec eux dans le dédale des terrasses avoisinantes, car mon Rêve était construite comme une casbah, et nous leur lancions des cailloux comme une Intifada, pour que finalement les gendarmes de Kristel s'en mêlassent
Ce fut ainsi que par l'intermédiaire de Jean Claude Chanu qui y vivait et qui était le fils d'un ami de nos pères et aussi le cousin par les Lamur de ma mère et de celle des Avérous, qui passèrent leur petite enfance ici, mais qui s'exilèrent ensuite à Kristel! et de Roland Aguilera, un camarade du Lycée que nous avions pu connaître d'autres jeunes du coin à commencer par les Ruis Pierre et Paul puis le petit Michel et leurs cousins Jean et Martine Lapierre, Paula Roux pendant que par l'intermédiaire de Germaine, la gouvernante du Café Bar, excellente entremetteuse qui nous vouait à Cabollo, Marco et moi une complice affection et qui avait pratiqué professionnellement à la Villa Jeanne d'Arc auparavant, je fis connaissance de Monique Muller puis de Monique Garcia et à l'Est d' Anne Marie Hutin, dit Mimi, et qui m'appela Tatave, surnom généré par un gros mensonge, me faisant passer pour Gustave Freynet et son petit frère Marc durant la période 1959/1961.
Excuse, je dérive mais vous comprendrez bien que l'adolescence à d'autre chat à taquiner que le goujon! Mais je reprends mes esprits pour vous dire qu'à Mon Rêve, il existait aussi une faune de Vaillants Chasseurs Sous-Marins de ma génération:
Pierre, Paul, Michel Ruis, redoutables bretteurs avec, comme entraîneur, Alfred leur père avec lesquels j'ai eu une longue vie de pêches bien au-delà de la période Ainfraninienne.
Jean Pierre Hutin qui a disparu quelque part en Afrique
Les frères Marco, le guitariste Freddy et son petit frère Claude, le pianiste et futur mari de Monique M., qui avait le plus beau glisseur de la côte et qui nous permettait surtout de frimer devant la plage de Kristel au lieu de pêcher.
Les Bonifacio, Claude, Colette, Guy, Michèle et Alain, des artistes que Cabollo a beaucoup appréciés en ce temps-là et que je retrouvai par la suite dans l'époque coopérante comme une troisième famille, Guy devenant alors mon inséparable ami.
Je mentionnerai en passant mes bonnes connaissances de Pasaro, les jumelles Ortz, Paule qui m'a fait aimé Enrico Macias avec "qu'elles sont jolies! les filles de mon pays" et Michèle que j'eus la joie de retrouver à Douala plus tard, et en catamini la sculpturale et flamboyante rousse Diane R., qui parfois, oh! caprice des dieux!, attendait discrètement mon retour de chasse à la nage, vêtue de son ravissant bikini à fleurs, et me pressait illico presto à l'accompagner dans la grande broussaille toute proche, torride quand j'y pense. En ces moments-là, j’étais Ulysse découvrant Nausicaa!
Pour l'anecdote, elle tint à me présenter un jour au Petit Port son frère et j'eus la grande surprise et la nette impression de me refléter dans mon miroir!
OUVRE!!!ASSOCIATION AIN FRANINChers associés, veuillez remplir cet album, svp

Pierre Ruis
Marco
APPUYEZ
APPUYEZ
APPUYEZ

Kristel :
Kristel représentait pour moi et mes amis un lieu d'escapades pour lequel tout moyen et toute rapine étaient bons: les vélos, les mobylettes, les scooters, les autos, l'abeille du père, la deuche de la grand mère, on a reçu des raclées, on a eu des accidents, on a écrasé des lièvres, les chacals n'hurlaient plus, on a lancé des avis de recherche, on a été porté disparus, les gendarmes aux trousses, le garde champêtre en oubliait sa fonction principale, les parents des contrées rivales se faisaient la guerre, s'insultaient , nous insultaient, tout cela parce qu'il y avait à Kristel-plage des sirènes: les soeurs Avérous, intouchables, vendetta! les soeurs Lorca Maguie et Maryse, romantiques, avec Pierre , le petit frère et complice, dont le père m'avait donné un coup de poing qui n'a pu m'empêcher de fréquenter sa fille,( je pense au moment oû ma fille m'amènera un garçon à la maison ...br!), les 3 soeurs Sanchez opportunistes et agréables Alice, Paule et Jeannine. Mais nous avions fini par investir la zone et quelles furent agréables les veillées sur la plage au coin du feu! Nous les invitions souvent chez nous à La Mine oû il ne restait plus que nous et pas de parents. Je me souviens de siestes malignes dans la villa de ma grand'mère, seul avec toutes y compris la bonne et avec le tout petit Marco qui commençait son apprentissage pendant que Mathès avait fort à faire avec la Jeannine dans la villa de mes parents à côté. Je frimais car j'avais la Mercedes de mon père. Là, j'étais Eros, entouré de son Harem de Nymphes.
Les Vaillants Chasseurs Sous-Marins du coin furent fameux, principalement les frères Avérous,
le premier d'abord Pierre, de mon âge et condisciple du Lycée, sympa au possible et chaud, très chaud, qui de rival passera ensuite comme un de mes premiers coéquipiers,
Jean Marc, le cadet de 6 ans, qui se révèlera par la suite comme le meilleur d'Oran, grand, calme comme l'Olympe, mais il lui fallait des chaouchs, n'est-ce pas Petit Paul? Je le comparerai volontiers à Enzo, Jean Reno dans le film
Georges, le dernier, trop jeune à cette époque pour l'avoir connu! mais qui était le petit frère d'Enzo.
Il y en eu d'autres comme Jean Pierre Guy, Luc Colombert, le futur beauf de Jean Marc...
Je ne quitterai pas Kristel sans me souvenir du gros Fodrit de l'Auberge du Rocher, oû les Snobs venaient déguster des daurades succulentes, qui étaient en partie fournies par Dridder, l'homme au béret et à la 203 camionnette, le sosie de Pierre Laffargue à 28 ans comme à 68 ans, que j'ai encore embrassé l'an dernier au Port d'Oran, et qui n'aimait pas que je lui fasse concurrence, car à cette époque 58/60 je devenais insensiblement chasseur professionnel pendant les vacances pour payer mes études à Paris, la Guinguette de Canastel aussi m'achetait et Marc Valentin me fit concurrence, c'est ainsi que je le connus. Je me débrouillais tellement bien que c'est avec l'argent du poisson que je m'achetai ma première voiture, une Simca 1100, la même que celle d'Enzo du Grand Bleu, comme c'est curieux! et
ma première barque, un palangrier magnifique de 5 mètres fabriqué par le père des nageuses Polo de la GMO et que j'avais baptisée "la Vache Marine" et avec laquelle j'avais fait des grandes croisières au Cap Ferrat et à l'Ile Plane. A la fin de l'épopée ainfraninienne, je l'émigrais sur la plage d'Ain El Turc puis à mon expatriation en 1964 je la confiais à un adjudant de la Légion à Bou Sfer qui la revendit, à son profit, ainsi que le fusil de chasse de mon père à un Marocain, je la revis à mon retour en 1969 mais elle ne me reconnut pas! Je ne sus jamais comment elle avait pu avoir de nouveaux papiers, voir corruption!

Google
 
Web generationsgrandbleu.free.fr


Hé!CHOUF!